FFSA.ORG, 25.01.2005

TROPHÉE ANDROS - INTERVIEW
Prost: "C'était la bonne décision"


Le quadruple Champion du Monde de F1 se félicite de partager désormais le volant de sa Toyota Corolla avec Marcel Tarrès. Un choix qui a déjà porté ses fruits, et s’annonce judicieux avant la finale du week-end prochain.

Pour quelles raisons avez-vous finalement décidé de rouler avec un coéquipier?
Nous n’avions effectivement pas prévu de le faire en début de saison, car il est assez long de modifier les réglages sur une voiture de type Silhouette très élaborée comme notre Toyota Corolla. Mais nous en avons discuté avec Michel Gardel et Hugues de Chaunac, et si nous y sommes venus pour la fin de saison, c’est parce que nous avons considéré que cela nous permettait de rouler deux fois plus, et donc de comprendre plus vite certains aspects du comportement de la voiture. Surtout si l’on considère que le choix s’est porté sur Marcel Tarrès, un garçon que j’aime bien, et qui possède une très grosse expérience du Trophée Andros.

Rouler deux fois plus, c’est important dans le Trophée Andros, discipline dans laquelle il est difficile d’organiser des essais libres?
Depuis le début de saison à Val Thorens, nous n’avons pu effectuer que très peu d’essais libres. De toutes manières, cela ne remplace jamais l’expérience que l’on peut acquérir en course. Il faut également savoir que dans les manches qualificatives, les pilotes s’élancent dans l’ordre inverse du classement général. Marcel Tarrès n’ayant pas encore couru cette saison, il a donc roulé parmi les premiers à Serre Chevalier, et moi parmi les derniers. Cela nous a permis d’appréhender parfaitement l’évolution de l’état de la piste, et de modifier nos réglages en conséquence.

Cet "autre regard" sur la Toyota Corolla, c’est ce qui vous a fait défaut dans certaines courses?
Peut-être pas, car les manches d’Isola 2000 et de Lans-en-Vercors étaient assez atypiques. Dans le premier cas, nous avons eu du mal à régler la voiture en fonction de l’évolution de la piste, qui s’est considérablement creusée en fin de week-end. Dans le second, nous savons maintenant, après avoir entièrement démonté la voiture dans les ateliers d’Oreca à Toulon, que la crémaillère de direction arrière a été endommagée lors de mon accrochage dès les premiers tours sur le circuit de Lans-en-Vercors avec Yvan Muller.

Êtes-vous confiant pour la finale de Super Besse?
Oui, car je crois avoir démontré que j’étais dans le coup lors de la première journée à Serre Chevalier, samedi dernier. Le lendemain, la piste était devenue un vrai champ de mines, ce n’était plus du pilotage mais du passage en force, et ce n’est pas spécialement ma tasse de thé. Si les conditions sont bonnes, nous devrions être très compétitifs dans les grandes courbes de Super Besse.



Back to interview-page!

To Prost-infopage!

To prostfan.com!

prostfan.com © by Oskar Schuler, Switzerland