Entre deux séances chrono le JCM a rencontré le quadruple champion du monde Alain Prost à Isola 2000, station située derrière le pays Niçois! Une opportunité de faire le point avec lui sur la compétition, la voiture, et sur nos deux jeunes talents présents dans les colonnes de ce numéro!

Alain Prost, aujourd’hui vous êtes en deuxième position derrière Yvan Muller. Comment vous situez-vous pour les autres manches à venir?
C’est vrai, actuellement nous sommes à mi-parcours de cette compétition et nous sommes très proches du leader. En début de saison nous avons eu quelques difficultés notamment avec la boîte de vitesses qui a cédé à Val-Thorens. Mais dans l’ensemble nous sommes satisfaits des performances de l’auto. Néanmoins nous devons faire face à une difficulté majeure lorsque l’adhérence devient très changeante. A Isola, la chaleur et le soleil font naître des déformations importantes et l’absence de neige par endroit dans certaines courbes et le retour du bitume occasionnent un net avantage à la Kia Rio d’Yvan Muller. La Toyota est en définitif plus pointue à piloter pour donner le meilleur de ses capacités.

En ce qui concerne les jeunes pilotes interviewés dans le JCM, Marlène et Christophe, que pensez-vous de leur opportunité de participer à l’Andros?
Je trouve ça intéressant de voir s’impliquer des jeunes dans le Trophée Andros. Aujourd’hui, lorsque l’on parle de sport automobile, c’est de la F1 qu’il s’agit à 80 %. Heureusement, il existe d’autres disciplines même s’il est vrai qu’une filière Karting vous propulse vers des formules monoplace et en toute logique, pour les meilleurs, vers la F1. Néanmoins, la Formule 1 laisse de la place seulement à 20 pilotes dans le monde! Alors même si on ne gagne pas forcément sa vie dans le Trophée, c’est une excellente opportunité pour Marlène et Christophe de se faire connaître, de prendre du plaisir avec des budgets relativement raisonnables.

Nicolas Prost, votre fils, participe à la compétition automobile à travers des monoplaces sur circuit. Pourrait-on un jour le voir à vos côtés en Andros?
Aujourd’hui, Nicolas donne la préférence au circuit. Au delà du fait qu’il est sympathique d’avoir la même passion et de passer des week-end ensemble ça n’est pas d’actualité pour le moment. Néanmoins, Nicolas n’exclut pas de participer, de manière épisodique, aux courses sur glace.